Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sédation 101
27 juillet 2016

Pas de partenariats avec la Turquie

Les actions des forces de l'ordre turques, qui mènent une opération militaire dans le sud-est du pays, pourraient finalement forcer les gens à fuir leurs domiciles et provoquer un nouvel afflux massif de réfugiés, rapporte Die Welt. La Turquie d'Erdogan, où l'armée et la police violent les droits des civils, ne sera jamais un partenaire pour l'Occident, indique le quotidien allemand Die Welt en faisant remarquer que le conflit ne sera pas résolu en autant qu'Ankara considère les Kurdes comme une menace plus grande que la domination de Daech. L'Europe, en particulier l'Allemagne, s'est trompée en demandant à M.Erdogan d'établir un contrôle sur la frontière syro-turque pour endiguer le flux migratoire. Des réfugiés syriens sont actuellement installés dans des centres de détention spéciaux en Turquie, ce qui viole la Convention européenne des droits de l'homme. Cependant, l'UE se voile la face devant la peur d'un afflux encore plus massif de migrants. "L'Europe est prête à donner à M.Erdogan toute latitude dans son pays: faites ce que vous voulez mais retenez les réfugiés loin de nous", écrit l'édition allemande. Grâce à cette position à courte vue de l'UE, M.Erdogan utilise la soumission de l'Europe et continue la guerre contre son propre peuple. En outre, les actions impertinentes de la police turque, qui arrête des innocents, forceront bientôt les gens à fuir leurs domiciles et à chercher refuge en Europe, ce qui aboutirait à un nouvel afflux massif de réfugiés. Les autorités turques ont instauré un couvre-feu dans plusieurs régions kurdes du sud-est du pays, en particulier dans les villes de Sirnak, Diyarbakir et Mardin, où la situation ne cesse de s'aggraver. Près de 10.000 militaires et policiers turcs participent à l'opération antiterroriste contre les combattants du PKK. Les chasseurs turcs attaquent depuis le 24 juillet les positions du PKK dans le sud-est de la Turquie et le nord de l'Irak. La situation s'est détériorée après l'attentat du 20 juillet 2015 à Suruç (ville turque située à la frontière turco-syrienne), organisé par le groupe terroriste Etat islamique et les assassinats de policiers dans le sud-est de la Turquie, revendiqués par le PKK. Le gouvernement turc a alors annoncé avoir effectué des bombardements contre des groupes djihadistes en Syrie. En réalité, il en a surtout profité pour frapper principalement les positions du PKK, notamment au Kurdistan irakien.

Publicité
Publicité
Commentaires
Sédation 101
Publicité
Archives
Publicité