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Sédation 101

8 mars 2024

Promouvoir une culture de confiance et de respect mutuel


Dans le monde connecté d'aujourd'hui, où la technologie imprègne tous les aspects des opérations commerciales, on ne saurait trop insister sur l'importance d'établir des liens avec les employés du monde entier. Si les écrans sont devenus le principal mode de communication, favoriser des relations authentiques transcende les interfaces en ligne. Les entreprises qui accordent la priorité à l'établissement de liens authentiques avec leur main-d'œuvre internationale en tirent des avantages multiples, allant du renforcement de l'engagement des employés à l'amélioration de la productivité et de l'innovation. Cet essai explore l'importance pour les entreprises d'établir des liens avec leurs employés dans le monde entier, au-delà des écrans, en examinant les différentes facettes de cet aspect essentiel de la dynamique organisationnelle moderne.

Tout d'abord, le lien humain réel est au cœur de l'engagement et de la motivation des employés. Si les plateformes de conversation virtuelles facilitent la diffusion de l'information, elles ne parviennent pas toujours à créer des liens significatifs. L'être humain est par nature un animal social, qui a soif d'interactions interpersonnelles et de liens affectifs. En adoptant divers canaux de communication, y compris l'interaction en face à face, les activités de consolidation d'équipe et les échanges interethniques, les entreprises peuvent développer un sentiment d'appartenance et de camaraderie au sein de leur main-d'œuvre mondiale. Ces liens transcendent les simples relations professionnelles et favorisent une culture de confiance, de partenariat et de respect mutuel.

En outre, il est indispensable d'établir des liens avec les employés au-delà des écrans pour entretenir une culture d'entreprise cohésive. Les traditions constituent le socle sur lequel se construisent les valeurs, les normes et les comportements de l'organisation. Dans un contexte de mondialisation caractérisé par la diversité ethnique, le fait de combler les fossés géographiques favorise l'intégration sociale et la connaissance mutuelle. En offrant aux travailleurs la possibilité d'interagir personnellement, de partager des rencontres et de célébrer la diversité culturelle, les entreprises peuvent se forger une identité unifiée qui transcende les frontières géographiques. Ce sentiment partagé d'utilité et d'appartenance améliore non seulement le moral des employés, mais aligne également les personnes sur l'objectif et la vision d'ensemble de l'entreprise.

En outre, les interactions entre les employés offrent des possibilités inégalées de développement de la gestion et de mentorat. Si les programmes virtuels permettent une collaboration à distance, ils manquent souvent de la richesse et de la spontanéité de la communication en personne. En réunissant des travailleurs de différentes régions pour des programmes de formation, des ateliers et des sommets sur le leadership, les entreprises peuvent faciliter l'échange de connaissances, le développement des talents et les initiatives de mentorat. Les relations directes avec des dirigeants seniors et des professionnels expérimentés offrent des perspectives, une assistance et des idées inestimables, ce qui permet aux travailleurs de réaliser pleinement leur potentiel et de contribuer de manière significative aux réalisations de l'organisation.

En outre, le fait d'encourager les connexions au-delà des écrans contribue à promouvoir le bon développement et la santé mentale des employés. La prolifération du travail à distance, exacerbée par la pandémie de COVID-19, a souligné l'importance de lutter contre l'isolement et de favoriser les relations interpersonnelles. Si la technologie permet le partenariat à distance, elle ne peut se substituer totalement à l'interaction humaine et au soutien psychologique. Les entreprises qui accordent la priorité au bien-être des travailleurs soulignent l'importance de créer des opportunités de socialisation, voyage entreprise San Francisco de cohésion de groupe et d'aide par les pairs. Qu'il s'agisse de retraites d'équipe, d'actions de bénévolat ou d'événements récréatifs, la promotion d'un sentiment de communauté et d'appartenance favorise la résilience émotionnelle et atténue les effets néfastes de l'isolement et de l'épuisement professionnel.

En outre, la mise en relation avec des employés du monde entier, au-delà des écrans, est essentielle pour favoriser l'avancement et la créativité. La diversité des pensées, des points de vue et des expériences alimente la créativité et favorise l'avancement de l'organisation. En associant des personnes d'origines ethniques, de profils éducatifs et de rencontres professionnelles différents, les entreprises peuvent tirer parti du savoir collectif de leurs employés pour relever des défis complexes et saisir des opportunités émergentes. Les interactions en face à face stimulent la créativité, facilitent les séances de remue-méninges et favorisent les rencontres fortuites qui font naître des idées et des solutions innovantes. L'adoption d'une culture d'ouverture, d'inclusion et de collaboration permet aux employés de découvrir de nouvelles possibilités, de remettre en question les idées reçues et de favoriser l'amélioration continue.

En outre, le fait de favoriser les relations au-delà des écrans renforce l'agilité et l'adaptabilité de l'entreprise face au changement. Dans le monde des affaires actuel, caractérisé par l'imprévisibilité, l'incertitude, la difficulté et l'ambiguïté (VUCA), les organisations doivent développer une main-d'œuvre réactive et résiliente, capable de naviguer dans le changement avec confiance et agilité. En cultivant les relations interpersonnelles, en encourageant la coopération interfonctionnelle et en favorisant une tradition de rapidité et d'avancement, les entreprises peuvent donner aux employés les moyens d'appréhender le changement comme une opportunité de croissance et d'étude plutôt que comme une source de peur ou de résistance. Les interactions en face-à-face permettent une sélection rapide, facilitent la résolution agile des problèmes et favorisent une culture de l'expérimentation et de l'adaptation.

On ne saurait trop insister sur l'importance pour les entreprises de se rapprocher de leurs employés dans le monde entier, au-delà des écrans. Un lien humain authentique est au cœur de l'engagement des employés, de la culture organisationnelle et de la promotion du leadership. En cultivant des relations significatives par le biais d'interactions de personne à personne, les entreprises peuvent cultiver un sentiment d'appartenance, promouvoir l'intégration sociale et stimuler les performances de l'entreprise. En outre, l'établissement de liens au-delà des écrans est essentiel pour promouvoir la satisfaction des employés, favoriser l'innovation et stimuler l'agilité organisationnelle dans le paysage commercial dynamique d'aujourd'hui. Alors que les entreprises s'adaptent aux complexités d'un monde globalisé, investir dans des relations humaines authentiques n'est pas seulement un impératif tactique, mais aussi un impératif éthique qui enrichit la vie des employés et renforce le tissu des agences.

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20 janvier 2024

Sécurité : Un Besoin Fondamental et Enjeu de Société

La sécurité est un besoin fondamental et une priorité pour les individus et les sociétés. Elle concerne la protection de la vie, des biens et de la liberté des personnes contre diverses menaces telles que la criminalité, le terrorisme, les catastrophes naturelles et les conflits. La manière de garantir la sécurité est un sujet de débat complexe, impliquant des considérations de politique publique, de droits de l'homme et de libertés civiles. Cet essai examine l'importance de la sécurité, les différents défis liés à sa garantie, et les diverses approches adoptées pour assurer la sécurité des citoyens.

Importance de la Sécurité

La sécurité est essentielle pour le bien-être et la stabilité des sociétés. Elle permet aux individus de vivre sans crainte, de participer activement à la vie sociale et économique, et de jouir de leurs droits et libertés. Une société sûre favorise également le développement économique, car elle crée un environnement propice aux affaires et aux investissements.

Défis de la Garantie de la Sécurité

Garantir la sécurité présente de nombreux défis. Les menaces à la sécurité peuvent être diverses et évoluer rapidement, nécessitant des réponses adaptées et efficaces. La criminalité, le terrorisme, les conflits internes et externes, ainsi que les catastrophes naturelles, sont autant de facteurs qui menacent la sécurité des individus et des sociétés.

Un autre défi majeur est de trouver un équilibre entre la sécurité et le respect des droits de l'homme et des libertés civiles. Les mesures de sécurité, telles que la surveillance, les contrôles aux frontières et les interventions policières, doivent être mises en œuvre de manière à respecter les principes de légalité, de nécessité et de proportionnalité.

Approches de la Garantie de la Sécurité

Les approches pour garantir la sécurité varient selon les contextes nationaux et les enjeux spécifiques. Elles peuvent inclure le renforcement des forces de l'ordre, l'utilisation de technologies de surveillance, la mise en œuvre de politiques de prévention de la criminalité, et la coopération internationale en matière de sécurité.

La prévention est une composante clé de la garantie de la sécurité. Elle comprend des initiatives telles que l'éducation, l'amélioration des conditions socio-économiques, et l'engagement communautaire pour réduire les causes profondes de l'insécurité.

Conclusion

La sécurité est un besoin fondamental et un enjeu majeur de société, essentiel pour la protection de la vie et des biens. Les défis liés à la garantie de la sécurité sont complexes et exigent des approches équilibrées et respectueuses des droits et libertés individuels. Une stratégie de sécurité efficace et inclusive est cruciale pour créer un environnement sûr et stable, propice au développement et à la prospérité des sociétés.

10 novembre 2023

reconnaître un bon vin: techniques et astuces

Le monde du vin est vaste et varié, offrant un éventail de goûts, d'arômes et d'expériences. Savoir reconnaître et déguster un vin rouge n'est pas seulement une question de raffinement ; c'est une compétence pratique qui peut considérablement améliorer votre capacité à acheter des vins de bien meilleure qualité. Cet essai examine la performance de l'acquisition de ces compétences et la manière dont elles contribuent à une expérience du vin plus informée et plus agréable.

Le vin est une boisson complexe. Son caractère est influencé par une multitude de facteurs, notamment la sélection des raisins, le terroir (environnement dans lequel les raisins sont cultivés) et les techniques de vinification. La connaissance de ces éléments peut grandement améliorer la capacité d'une personne à sélectionner des boissons à base de vin qui correspondent à ses préférences personnelles. Par exemple, savoir qu'un Riesling issu d'un climat plus frais a tendance à être beaucoup plus acide et moins sucré qu'un Riesling issu d'une région plus chaude peut guider l'acheteur dans sa sélection.

La dégustation du vin est un art qui implique la fascination de plusieurs sens. Le processus consiste généralement à remarquer l'aspect du vin, à sentir ses arômes et, enfin, à le goûter. Grâce à une dégustation régulière, on peut commencer à reconnaître les nuances entre différents vins, comme l'audace d'un cabernet sauvignon par rapport à la subtilité d'un pinot noir. Cette compétence n'accroît pas seulement le plaisir du vin, elle aide aussi à faire des achats plus éclairés.

Le palais de chacun est différent, et apprendre à reconnaître et à comprendre ses préférences personnelles est essentiel pour sélectionner des vins que l'on appréciera. Ces connaissances vous aideront à communiquer vos préférences aux vendeurs de vin ou à sélectionner le meilleur vin du menu. Par exemple, si vous savez que vous aimez les vins riches en acidité, vous préférerez peut-être un Sauvignon Blanc à un Chardonnay.

Connaître l'étiquetage des vins est un élément essentiel de l'apprentissage du vin. Les étiquettes fournissent des détails essentiels sur l'origine du vin, le cépage et parfois le vignoble ou les pratiques du viticulteur. La compréhension de termes tels que "vieilli en chêne", "non filtré" ou "mis en bouteille dans un domaine" permet de mieux comprendre le profil gustatif et la qualité du vin, cours œnologie Aix en Provence ce qui aide à faire de meilleurs choix d'achat.

L'année où les raisins ont été récoltés, ou le millésime, peut avoir une incidence considérable sur la qualité d'un vin. Les conditions climatiques varient chaque année, affectant les raisins et, par conséquent, le vin. En comprenant comment les millésimes influencent le vin, on peut faire des achats plus éclairés. Par exemple, le fait de savoir qu'une certaine région a connu une excellente récolte au cours d'une année civile donnée peut inciter à rechercher des vins de ce millésime.

Une idée fausse très répandue est que les vins plus chers sont toujours meilleurs. Comme il existe souvent une relation entre la qualité et le prix, il ne s'agit pas d'un principe absolu. Apprendre à connaître le vin rouge peut aider à identifier les grands vins à bas prix et à comprendre quand il vaut la peine de faire des folies pour une bouteille plus coûteuse.

La connaissance permet d'avoir confiance en soi et d'explorer et d'expérimenter. Connaître le vin permet d'essayer différents styles et variétés. Cette approche aventureuse peut conduire à la découverte de nouveaux vins préférés qui auraient pu être négligés.

Un élément fondamental de l'expérience du vin rouge est son association avec les aliments. La connaissance du vin permet de rehausser l'expérience gastronomique en sélectionnant des boissons qui rehaussent ou contrastent avec les saveurs du dîner. Ce talent permet non seulement de rehausser le goût, mais aussi de rendre l'expérience gastronomique plus mémorable et plus agréable.

La connaissance du vin présente également des avantages sociaux et culturels. Elle permet d'entamer des discussions et d'entrer en contact avec d'autres personnes qui partagent le même intérêt pour le vin. En outre, la connaissance du vin est une compétence appréciée dans de nombreux contextes sociaux et spécialisés, ce qui ajoute un élément de sophistication.

Pour tous ceux qui souhaitent créer un assortiment de vins, savoir identifier et préférer les vins est inestimable. Cela permet aux amateurs de prendre des décisions éclairées quant aux vins à ajouter à leur collection, en tenant compte de facteurs tels que le potentiel de vieillissement et la valeur d'investissement.

L'apprentissage du vin est un voyage permanent. La communauté viticole est en constante évolution, avec l'apparition régulière de nouvelles régions, de nouveaux vignerons et de nouvelles techniques. Cette nature dynamique du vin rouge rend le processus de compréhension intéressant et gratifiant.

En conclusion, apprendre à reconnaître et à déguster le vin rouge est une compétence bénéfique qui va au-delà de la simple appréciation. Elle permet aux amateurs de vin rouge de prendre de meilleures décisions d'achat, de trouver le bon rapport qualité-prix et d'améliorer leur appréciation générale du vin. C'est un voyage qui offre une satisfaction personnelle, des avantages sociaux et une connexion plus profonde avec le monde abondant du vin. Que vous soyez un buveur occasionnel ou même un collectionneur sérieux, la connaissance des arômes et de la reconnaissance du vin est un achat qui se révèle toujours payant grâce à des expériences vinicoles délicieuses et satisfaisantes.

vin (22)

29 septembre 2023

La Lutte des Classes : Un Thème Littéraire Intemporel

Depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, la lutte des classes a été un thème récurrent dans la littérature mondiale. Cette notion complexe, qui explore les conflits sociaux, économiques et politiques entre différentes strates de la société, a inspiré des auteurs de toutes époques et de toutes cultures. Dans cet essai, nous allons explorer comment la lutte des classes a été abordée dans la littérature à travers les âges, et comment elle continue de résonner de manière intemporelle.

 La Lutte des Classes dans la Littérature Classique

La lutte des classes a toujours été un élément central des récits classiques de la littérature. Prenez par exemple le célèbre roman "Les Misérables" de Victor Hugo, publié en 1862. L'histoire de Jean Valjean, un ancien forçat qui lutte pour échapper à son passé et trouver sa place dans une société dominée par l'injustice sociale, est une exploration profonde des inégalités de classe. Hugo, à travers son écriture passionnée, critique le système judiciaire, le traitement des pauvres et la rigidité des structures de classe.

De même, le roman "Orgueil et Préjugés" de Jane Austen, publié en 1813, aborde subtilement la lutte des classes dans la société anglaise du XIXe siècle. L'histoire d'Elizabeth Bennet, une jeune femme de la classe moyenne, et de Mr. Darcy, un homme de la haute société, met en lumière les préjugés sociaux qui entravent les relations et les opportunités.

Ces exemples montrent comment la lutte des classes a été un thème central dans la littérature classique, mettant en évidence les tensions et les injustices qui prévalaient dans les sociétés de l'époque.

 La Lutte des Classes dans la Littérature du 20e Siècle

Le 20e siècle a été témoin d'une évolution significative de la manière dont la lutte des classes a été abordée dans la littérature. Les bouleversements sociaux, politiques et économiques de cette époque ont profondément influencé la créativité littéraire.

Un exemple notable est le roman "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck, publié en 1939. Ce livre dépeint les luttes des ouvriers agricoles pendant la Grande Dépression aux États-Unis. Steinbeck donne une voix aux opprimés, exposant les conditions de vie misérables et l'exploitation cruelle des travailleurs migrants. Il montre comment la crise économique a exacerbé les disparités de classe et a poussé les individus à se battre pour leur survie.

Dans un registre différent, George Orwell, avec son roman "1984" publié en 1949, a créé un univers dystopique où une classe dirigeante totalitaire opprime le prolétariat. La lutte des classes est ici exacerbée par le contrôle absolu de l'État sur la société, illustrant les dangers d'un pouvoir excessif.

 La Lutte des Classes dans la Littérature Contemporaine

La littérature contemporaine continue d'explorer la lutte des classes, mais avec une sensibilité nouvelle aux nuances de la société moderne. Des auteurs comme Arundhati Roy, avec son roman "Le Ministère du Bonheur Suprême" publié en 2017, abordent les inégalités économiques et sociales dans le contexte de l'Inde contemporaine. Elle expose la vie de personnages issus de milieux sociaux très différents et montre comment leurs trajectoires se croisent et se heurtent dans un pays marqué par des divisions profondes.

Dans la littérature contemporaine, la lutte des classes est souvent présentée de manière plus subtile, reflétant la complexité des sociétés modernes. Les distinctions entre riches et pauvres ne sont pas toujours aussi nettes qu'elles l'étaient autrefois, mais les inégalités persistent sous d'autres formes. Les auteurs contemporains explorent ces nuances, examinant les questions de classe à travers des prismes variés, tels que la race, le genre et la mondialisation.

 La Lutte des Classes et la Littérature Mondiale

La lutte des classes n'est pas un thème limité à une seule culture ou à une époque particulière. Elle transcende les frontières géographiques et temporelles pour devenir un sujet universel de la littérature mondiale. L'injustice sociale et les conflits entre les classes se manifestent dans différentes sociétés de manière différente, mais le thème reste profondément pertinent.

Dans la littérature sud-américaine, par exemple, des auteurs tels que Gabriel García Márquez ont abordé la lutte des classes dans le contexte des régimes autoritaires et des inégalités économiques de la région. Son roman "Cent Ans de Solitude" explore la manière dont la classe dirigeante opprime la population, provoquant des bouleversements sociaux.

En Chine, l'écrivain Mo Yan a utilisé la satire pour examiner les disparités économiques et les conflits sociaux dans des œuvres telles que "La Dure Loi du Karma", décrivant les luttes des paysans contre les élites locales.


La lutte des classes reste un thème littéraire intemporel, explorant les tensions et les conflits qui découlent des inégalités sociales, économiques et politiques. De la littérature classique à la littérature contemporaine, des romans européens aux œuvres sud-américaines, la diversité des approches et des perspectives reflète la complexité de ce sujet. La littérature nous offre un miroir de notre propre société, nous obligeant à réfléchir sur les questions de justice, d'équité et de pouvoir.

En fin de compte, la lutte des classes dans la littérature nous rappelle que les inégalités persistent et que la quête de justice sociale est un combat perpétuel. Ces récits nous incitent à remettre en question les normes établies, à défendre les droits des opprimés et à chercher un monde où la justice et l'équité ne sont pas des rêves inaccessibles, mais une réalité à atteindre. La littérature, en explorant la lutte des classes, nous pousse à l'action et à la réflexion, rappelant que notre engagement envers un monde meilleur est une responsabilité qui transcende les pages des livres.

3 juillet 2023

L'utilisation des hélicoptères pour la surveillance urbaine : un atout indéniable

Les hélicoptères sont des machines incroyablement adaptables qui jouent un rôle crucial dans divers domaines professionnels tels que l'aviation civile, la sécurité publique ouverte, les opérations de récupération et le transport de soins de santé d'urgence. Néanmoins, il n'est pas rare de voir des hélicoptères planer au-dessus des zones résidentielles mentionnées, ce qui peut susciter des questions et des inquiétudes parmi les résidents. Dans cet article technique, nous allons expliquer pourquoi les hélicoptères planent parfois au-dessus des résidences, en soulignant les raisons techniques de cette formation.

Les forces de l'ordre et les services de sécurité utilisent régulièrement des hélicoptères pour des opérations de surveillance métropolitaine en raison de leurs capacités et avantages spécifiques. La surveillance aérienne à partir d'hélicoptères permet au personnel chargé de l'application de la loi d'avoir un point de vue unique, offrant une vue intensive de l'endroit surveillé. Voici une explication plus approfondie des avantages et des applications de la surveillance urbaine structurée par hélicoptère :

Détection rapide des activités légales : Les hélicoptères permettent aux forces de police de répondre rapidement aux signalements d'activités criminelles. En survolant des régions d'intérêt, les hélicoptères peuvent rapidement identifier des comportements suspects, surveiller des scénarios criminels potentiels et relayer des informations et des faits critiques aux unités de terrain. Cette connaissance de la situation en temps réel permet aux forces de l'ordre de réagir efficacement et rapidement.

Suivi des foules lors d'événements importants : Les hélicoptères jouent un rôle important en assurant la sécurité de base du public lors d'événements de grande envergure tels que des manifestations, des rencontres sportives ou des concerts. En planant au-dessus des foules, les hélicos offrent aux forces de police une perspective aérienne qui leur permet d'observer les mouvements de foule, d'identifier les menaces ou les troubles éventuels et de diriger correctement les unités terrestres. Cette fonctionnalité améliore la gestion des masses et contribue à maintenir un environnement sûr et sécurisé pour les participants.

Sécurité publique accrue : La surveillance aérienne par hélicoptère contribue à la protection totale du public dans les zones métropolitaines. Les hélicoptères peuvent couvrir de vastes régions dans un laps de temps relativement court, ce qui permet aux forces de police de surveiller rapidement des territoires étendus. Cette couverture rapide permet de détecter et de prévenir les activités criminelles, vol en hélicoptère à Biarritz de soutenir la coordination de la réponse aux crises et d'offrir une capacité d'apprentissage précieuse pour les enquêtes en cours.

Surveillance du trafic et application de la loi : Les hélicoptères sont souvent utiles pour la surveillance du trafic et l'application des lois. En surveillant d'en haut les schémas de circulation ciblés, les forces de police peuvent identifier les infractions au code de la route, détecter les zones surchargées et répondre plus efficacement aux incidents ou aux questions urgentes. La surveillance du trafic par hélicoptère peut contribuer à réduire les embouteillages, à garantir le respect des règles de circulation et à améliorer la sécurité routière dans son ensemble.

Recherche et suivi de suspects : Les hélicoptères offrent un avantage significatif dans la surveillance et l'appréhension des suspects lors des poursuites à grande vitesse. Grâce à leur mobilité aérienne, les hélicoptères peuvent rester en contact visuel avec les voitures en fuite, guider les unités au sol et transmettre des informations vitales aux forces de l'ordre au sol. Cette capacité améliore le taux de réussite de l'arrestation des suspects et réduit les risques pour les forces de l'ordre et le grand public.

Les hélicoptères sont des outils essentiels pour les forces de l'ordre et les services de sécurité dans le cadre des opérations de surveillance urbaine. Leur capacité à détecter rapidement les activités criminelles, à surveiller les foules lors d'activités importantes, à couvrir efficacement de grandes zones et à fournir un point de vue aérien distinctif joue un rôle important dans le maintien de la sécurité de la communauté et dans l'amélioration de l'efficacité des initiatives des forces de l'ordre.

Les hélicoptères sont indispensables pour les opérations de recherche et de sauvetage. Qu'il s'agisse de retrouver des personnes disparues, d'évacuer des victimes d'accidents de la route ou de lutter contre des incendies, ces missions nécessitent souvent de survoler des zones résidentielles. Les hélicoptères offrent une grande maniabilité et des capacités de vol stationnaire à basse altitude, ce qui permet d'accéder rapidement aux zones d'attention et d'apporter une aide vitale.

Les hélicoptères médicaux jouent un rôle crucial dans le transport des patients en situation de crise. Lorsqu'un hôpital est éloigné ou que le temps est un facteur essentiel, les hélicoptères peuvent être déployés pour assurer un transfert médical rapide. Même s'ils doivent survoler des zones résidentielles, les hélicoptères offrent l'avantage d'atteindre rapidement des endroits éloignés, ce qui permet de gagner un temps précieux et, probablement, de sauver des vies.

Les hélicoptères qui survolent les propriétés sont souvent liés à des fonctions essentielles telles que la sécurité, la recherche et le sauvetage, et le transport de soins de santé d'urgence. Ces exigences techniques nécessitent des déplacements aériens au-dessus de zones non commerciales, ce qui permet un suivi efficace, une réponse rapide et des interventions susceptibles de sauver des vies. Bien que l'activité héliportée puisse provoquer des troubles temporaires, il est important de reconnaître le rôle crucial que jouent ces appareils pour assurer la sécurité et le bien-être du public. Des restrictions et des lignes directrices sont en place pour minimiser les perturbations et maintenir un équilibre entre les besoins opérationnels et les préoccupations de la communauté.

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23 mai 2023

Le mirage de la conversion énergétique

Lors de la dernière discussion présidentielle, Joe Biden a produit du surf en conseillant de «passer» des huiles comme principale source d'énergie américaine. L'opinion était particulièrement sujette à débat et offrait l'importance du problème aux électeurs de l'État du champ de bataille de Pennsylvanie, qui étaient généralement douteux, comme on peut s'y attendre, des propositions. Néanmoins, le problème concerne bien au-delà du statut Keystone. Certes, de tous les problèmes sur lesquels les Américains votent ces jours-ci, la couverture énergétique est parmi les plus importantes. Les Américains n'accordent généralement jamais beaucoup d'importance au plan d'alimentation, sauf lorsqu'ils s'arrêtent à la station de service communautaire pour faire le plein. Mais lorsque les dirigeants fédéraux et d'État qui voudraient interdire la fracturation hydraulique et la «transition» loin des huiles dominent, cette complaisance changera rapidement. Vous ne pensez peut-être pas à la politique énergétique, mais elle vous considère. L'énergie sera le fondement de la communauté. Chaque petite chose - aliments, vêtements, protection, votre iPhone, faites votre choix - a besoin d'énergie pour la produire. Dans le cas où il en coûte beaucoup plus pour offrir cette vitalité, le coût de toute autre chose augmente. Les embargos de l'OPEP sur les huiles essentielles dans les années 70, par exemple, ont inauguré une période d'inflation croissante. Certains écologistes aiment l'idée d'une énergie à prix élevé. Ils considèrent les êtres humains comme un fléau dans le monde et veulent que nous réduisions notre empreinte écologique en demeurant comme des ascètes. (Certains, comme le mouvement Voluntary Human Being Extinction, vont encore plus loin et souhaitent que vous réduisiez votre empreinte environnementale à zéro en décédant. Mais c'est un autre scénario.) Des personnalités politiques qui promettent que les gens peuvent renforcer la société uniquement avec la technologie éolienne et solaire se leurrent - ou plus probablement vous. L'énergie solaire et le flux éolien ne sont généralement pas des sources abordables. Jetez un coup d'œil aux dépenses de toutes les plantes éoliennes et fleurs d'outre-mer dont la construction est prévue de la Virginie au Massachusetts - elles dépassent largement les dépenses d'énergie électrique sur les marchés généraux de l'énergie. Dans un document récent pour cet institut de Manhattan, j'explique comment l'électricité provenant de la nouvelle entreprise Southfork Wind Flow, pour être construite au large de Long Island, coûtera certainement 160 $ ​​pour chaque mégawattheure (MWh); la valeur normale de gros de l'électricité en Nouvelle-Angleterre en 2019 n'était que de 31 $ pour chaque MWh. Pourtant, les dires s'évanouissent à cause de promesses vertes irréalistes. La Californie insiste sur le fait qu'elle interdira les automobiles à combustion interne dans 15 ans à peine. Le document Global Warming Reaction Act du New Jersey, lancé le mois dernier, stipule que dans une décennie, environ 90% de toutes les voitures achetées dans l'État seront probablement électriques. Chaque année, environ 500 000 voitures et camions sont proposés dans le New Jersey. L'année dernière, grâce aux subventions fédérales et conditionnelles, environ 8 000 d'entre eux, soit un peu plus d'un pour cent, étaient des voitures électriques. Mais chacun dit qu'il envisage de vous les faire acheter. New York s'en tiendra certainement à leur exemple. Comme l'a documenté mon collègue de l'Institut de Manhattan, Label Mills, le volume de matières premières nécessaires à la fabrication en vrac d'éoliennes, de systèmes de panneaux solaires et de batteries pour conserver l'énergie électrique pourrait avoir un effet écologique étonnant, en particulier à l'étranger, dans lequel la plupart des matériaux pourrait être miné. Cependant, pour plusieurs partisans du pouvoir respectueux de l'environnement, la vue est hors de question. Les politiciens et les décideurs sont incapables de renverser les lois de la science. Mais les partisans de la vitalité verte aimeraient que vous croyiez que nous pouvons abandonner sans douleur les carburants standards au profit de l'énergie éolienne et solaire. Ne ressentez jamais le battage médiatique. Positifs, ceux placés pour capitaliser sur une vitalité éco-responsable subventionnée parviendront à en profiter. Mais pour le reste d'entre nous, cela indiquera des prix plus élevés pour chaque petite chose, une économie paralysée et beaucoup plus de pauvreté.

22 février 2023

Mac Laren se cherche des investisseurs

McLaren a vendu une participation minoritaire dans son équipe de Formule 1 à un groupe d'investisseurs américains dans le cadre d'un accord d'une valeur de 185 millions de livres sterling.

L'équipe a annoncé avant le Grand Prix d'Abou Dhabi du week-end dernier que MSP Sports Capital a acheté une participation initiale de 15 % dans McLaren Racing, en vue d'augmenter sa participation à un maximum de 33 % d'ici 2022. La société a de l'expérience dans le NBA et Major League Baseball, et a envisagé d'investir dans Force India et Williams dans le passé.

L'accord vient comme un coup de pouce à McLaren après une année difficile financièrement en raison de la pandémie de COVID-19. Elle a conclu un accord de prêt de 150 millions de livres sterling avec la Banque nationale de Bahreïn en juin pour augmenter les liquidités et est en train de vendre le McLaren Technology Center avant de le relouer.

"Cet investissement représente un moment clé dans la progression de McLaren Racing", a déclaré le PDG de McLaren, Fiat Zak Brown. "Cela renforce notre plan de remettre McLaren en lice pour les victoires en course et les championnats en Formule 1 et en IndyCar, et renforcer notre élan positif alors que nous continuons à nous concentrer sans relâche sur notre mission de revenir sur la plus haute marche du podium. »

Le fonctionnement quotidien de McLaren Racing restera inchangé, Brown restant dans son rôle de PDG et engageant son avenir à long terme dans le projet. Paul Walsh restera président et a déclaré que l'investissement de MSP était nécessaire même sans l'impact de la pandémie en raison de la situation financière auparavant «fragile». Le nouvel investisseur Jahm Najafi deviendra vice-président de la société, tandis que le partenaire MSP Jeff Moorad rejoindra le conseil d'administration.

Le PDG de Ferrari, Louis C Camilleri, a démissionné de ses fonctions la semaine dernière avec effet immédiat après deux ans à sa tête, invoquant des raisons personnelles. Il aurait contracté le COVID-19 ces dernières semaines.

Camilleri (ci-dessous, avec le directeur de l'équipe Mattia Binotto) a pris le relais à l'été 2018 après le décès de Sergio Marchionne, et a contribué à faire passer le cours de l'action Ferrari de 113 € à 179 €.

Le président de Ferrari, John Elkann, assumera le rôle par intérim avant qu'un successeur ne soit nommé.

13 janvier 2023

Les protestations iraniennes

Le discours de Pompeo a rencontré des éloges et un mépris à parts égales. à la neutralité calculée de l'administration Obama envers les manifestations pro-démocratiques de 2009. Beaucoup expriment le même scepticisme quant à tout rôle de la diaspora iranienne, dont les passions se sont traditionnellement concentrées autour du fils longtemps exilé du défunt shah ou d'une alternative encore plus inappropriée, le Mojahideen-e Khalq, un groupe culte dont les partisans ont combattu aux côtés de Saddam. Hussein.
La campagne d'Alinejad se concentre sur l'un des symboles centraux de la règle théocratique: le hijab obligatoire, ou la tenue modeste, qui est inscrit dans le cadre juridique post-révolutionnaire de l'Iran sur la base des injonctions coraniques. Son projet est né d'une expression de joie: une photo que Alinejad a postée d'elle-même en train de courir dans une rue de Londres avec ses cheveux en l'air, ce qui, selon elle, serait un crime en Iran. La photo et le message sont devenus viraux, et cette vague inattendue de soutien a lancé un mouvement: premièrement, une page Facebook intitulée My Stealthy Freedom »qui a invité les Iraniens à publier des images d'eux-mêmes sans hijab; en un mois, la page comptait près de 500 000 likes. » Cela a été suivi en 2017 par une campagne de hashtag encourageant les femmes à porter des foulards blancs le mercredi pour protester contre les lois exigeant le hijab. Alinejad anime désormais une émission hebdomadaire à la télévision Voice of America, et sa campagne est diffusée sur plusieurs applications de médias sociaux, où certaines des photos et des vidéos attirent des millions de vues et des milliers de commentaires.
Le voile dans les sociétés musulmanes a toujours été fortement tributaire du contexte géographique, socio-économique et historique, et dans l'Iran contemporain, la question est depuis longtemps politisée. En 1936, le premier shah Pahlavi a publié un décret interdisant le voile dans le but de moderniser son pays et d'inculquer un sentiment d'identité nationale; il a également mandaté des chapeaux de style européen pour les hommes. L'édit est devenu caduc quelques années plus tard, lorsque le shah a été contraint à l'exil et que son jeune fils a pris la barre. Mohammad Reza Pahlavi a doublé l'orientation profane et pro-occidentale de son père et dans les années 1970, alors que l'activisme anti-gouvernement prenait de l'ampleur, de nombreuses femmes ont délibérément adopté le foulard ou le tchad enveloppant comme rejet tangible de la monarchie.
Pourtant, même depuis le début de l'ère post-révolutionnaire, les efforts de l'État pour imposer et appliquer le hijab ont provoqué une résistance intense. Dans les semaines qui ont suivi la chute de la monarchie, des signes de répression de la tenue des femmes ont déclenché certaines des premières manifestations de l'ère post-révolutionnaire, attirant des milliers de femmes dans les rues en mars 1979 pour avertir que l'imposition du foulard par la nouvelle direction menacé leurs droits. À l'aube de la liberté », disait leur slogan, il y a une absence de liberté.»
Malgré cela et d'autres manifestations d'opposition du public, le hijab obligatoire est devenu l'une des caractéristiques essentielles du système post-révolutionnaire, d'abord par la force et finalement par la loi. Aujourd'hui, toute violation est passible d'amendes modestes et d'une peine de deux mois de prison. Le hijab obligatoire était la manifestation vestimentaire d'une imposition plus large de la misogynie juridique et culturelle par les dirigeants post-révolutionnaires iraniens. Ils ont rapidement annulé les efforts naissants de la monarchie pour faire progresser le statut et les droits des femmes et, à sa place, ont érigé un cadre juridique qui consacre la discrimination fondée sur le sexe.
L'activisme d'Alinejad a été controversé dès le départ. Les radiodiffuseurs publics iraniens ont cherché à la salir d'horribles mensonges, les pirates du régime ont tenté de couper ses comptes sur les réseaux sociaux et elle a reçu des menaces de mort de la part de groupes paramilitaires gouvernementaux. Étonnamment, elle a également fait face à des réactions violentes de la part de certains Iraniens expatriés. Certains ont remis en question sa concentration sur le hijab, rejetant la fascination pour la robe des femmes comme une fixation occidentale et arguant que les femmes iraniennes sont confrontées à des problèmes plus importants que le morceau de tissu sur la tête. La plupart des militantes en Iran sont davantage préoccupées par des questions allant du chômage des femmes à la violence domestique », a insisté l'écrivain britannique Azadeh Moaveni en 2016. Bien que le hijab obligatoire soit certainement important, il appartient aux Iraniennes de déterminer le niveau de priorité à lui accorder.»

Puis, en décembre 2017, à la veille d'un spasme de protestations sur des questions économiques qui ont brièvement convulsé l'Iran, une mère de 31 ans nommée Vida Movahed se tenait au sommet d'une boîte utilitaire dans une rue animée du nom de la révolution de 1979, l'agitant silencieusement. hijab blanc comme un drapeau. Elle a été arrêtée une heure plus tard, mais avant d'être incarcérée, les Iraniens ont capturé sa rébellion silencieuse à la caméra et l'ont partagée sur les réseaux sociaux, où elle est devenue l'une des images emblématiques du bref soulèvement. Quelques semaines plus tard, Narges Hosseini est monté sur la même boîte utilitaire et a répété les protestations de Movahed, et au cours des mois suivants, des dizaines de femmes iraniennes ont suivi leur exemple, leurs images partagées sous le hashtag Girls of Revolution Street
La campagne Stealthy Freedom a-t-elle contribué à déclencher cette vague d'activisme? Ni Vida Movahed, qui a brandi son foulard blanc un mercredi, ni ceux qui ont suivi ses traces n'ont publiquement attribué leurs actions à Alinejad. Plusieurs, dont Hosseini, ont cherché à se dissocier de toute implication extérieure. De leur côté, les autorités iraniennes ont clairement vu un lien. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le chef suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei, a prononcé un discours cinglant sur le hijab, accusant les ennemis de l'Iran "d'avoir tenté de tromper une poignée de filles pour retirer leur hijab dans la rue". Depuis les manifestations, les efforts officiels pour salir Alinejad se sont intensifiés, sa famille ayant défilé à la télévision d'État pour s'engager dans un rituel stalinien de dénonciation il y a plusieurs mois.
Bien sûr, même si Khamenei a insisté sur le fait que les protestations avaient échoué, il a réprimandé les journalistes, les semi-intellectuels, les religieux… poursuivant la même direction que l'ennemi »en exprimant des doutes sur le hijab obligatoire. En effet, un certain nombre de voix éminentes en Iran sont venues à la défense de la rue Girls of Revolution, y compris une femme membre du parlement iranien qui a noté que les manifestantes étaient les mêmes filles qui depuis des années ont été laissées derrière les portes de la discrimination sexuelle. » Le président Hassan Rouhani a semblé faire preuve de sympathie, et en février 2018, son bureau a publié un sondage d'opinion vieux de quatre ans montrant qu'au moins la moitié du pays estime que le gouvernement ne devrait pas exiger ou réglementer le hijab. Une étude publiée le mois dernier par le centre de recherche du Parlement suggère une baisse régulière du soutien public au hijab obligatoire.
Source: Hijab: The Pathology of Past Policies, Looking to the Future », Centre d'études stratégiques
Un policier demande à une femme portant des vêtements aux couleurs vives ses papiers d'identité à un poste de contrôle moral à Téhéran le 16 juin 2008. Photo prise le 16 juin 2008. REUTERS / Intermittent (IRAN)
Dans un pays où les femmes ont besoin de l'approbation d'un homme pour voyager et se marier, où les lois entourant le divorce et la garde et l'héritage favorisent les hommes, et où la participation des femmes à la population active est parmi les plus faibles au monde malgré des niveaux de scolarité élevés, il est compréhensible que certains minimisent l'importance du hijab comme secondaire à d'autres questions telles que les droits politiques ou l'égalité des sexes. " Comparé à tout cela, un foulard peut sembler banal. Après tout, les normes culturelles de la République islamique ont évolué au fil du temps, avec un rétrécissement constant des ourlets et des couleurs enhardies, et les Iraniens toujours créatifs ont mis au point des mécanismes pour échapper à l'application, y compris une application pour smartphone qui a averti les utilisateurs de la police des mœurs à proximité.
Ce n'est pas une question de vêtements, c'est une question de coercition.
Mais même avec des styles mis à jour, l'impact de ces règles est tout sauf anodin. En se concentrant sur l'exigence légale, plutôt que de relancer le débat théologique sur le voile, Alinejad a contribué à éclairer à quel point de nombreuses Iraniennes ressentent le hijab obligatoire comme symbole et instrument de répression officielle - et dans quelle mesure cette répression est maîtrisée de manière disproportionnée sur les femmes iraniennes. En d'autres termes, ce n'est pas une question de vêtements, c'est une question de coercition. Et cela occupe une place importante dans la vie quotidienne des femmes ordinaires: dans l'angoisse récurrente d'une rencontre avec la police des mœurs, l'inconfort et l'humiliation de n'avoir aucun pouvoir sur quelque chose d'aussi simple que votre garde-robe, l'hypocrisie d'un système dont des personnalités publiques vantent le tchador en public et le jettent commodément pendant les vacances en Europe. La campagne d'Alinejad a canalisé ces frustrations dans l'action, avec l'invitation à créer votre propre liberté furtive afin que vous ne soyez pas ruiné par le poids de la coercition et de la contrainte. »
Pour quelque chose qui n'est qu'une préoccupation secondaire, la République islamique déploie de grands efforts pour veiller à ce que ses injonctions pour tenue modeste soient appliquées. Journaux crayonnés dans une écharpe pour un article nécrologique sur Maryam Mirzakhani, une brillante jeune mathématicienne décédée en exil; un organisme de contrôle administratif a disqualifié rétroactivement un candidat retenu aux élections législatives de 2016 pour avoir divulgué des photos de voyages à l'étranger sans foulard. Le simple fait d'organiser une discussion sur le hijab obligatoire peut entraîner la détention et les films qui se moquent de la police des mœurs ont été interdits.
Il y a plusieurs années, près de 3 millions de femmes ont reçu des avertissements officiels pour hijab lâche ou mauvais »en une seule année, avec 18 000 cas renvoyés pour poursuites. Pendant ce temps, le pouvoir judiciaire iranien a récemment clôturé le cas de 10 femmes à Ispahan en 2014 qui ont été attaquées à l'acide peu de temps après qu'une loi a été promulguée autorisant les citoyens à confronter verbalement ceux qui ne respectent pas les lois sur la moralité. Personne n'a jamais été accusé de ces crimes.
Pour les jeunes femmes iraniennes, le hijab obligatoire n'est qu'une des manifestations d'un système de gouvernement qui semble avoir criminalisé toutes les possibilités d'expression personnelle: danser, modeler, chanter ou jouer de la musique ou serrer la main des hommes, faire du vélo, faire de la zumba, afficher la danse vidéos sur Instagram, aller à une fête au bord de la piscine, célébrer le solstice d'hiver, applaudir lors d'un match de volley-ball ou de football dans un stade public. C'est presque comme si la République islamique avait interdit le bonheur. En fait, sept jeunes hommes et femmes iraniens ont été arrêtés en 2014 pour une vidéo virale qu'ils ont enregistrée d'eux-mêmes dansant sur la chanson Happy. »
De nombreux activistes et intellectuels iraniens ont cherché à apporter des changements en se concentrant sur un effort plus large de libéraliser le cadre juridique de l'Iran, par le biais d'initiatives comme le million de signatures pour l'abrogation des lois discriminatoires. Cet agenda correspondait parfaitement à l'approche globale du mouvement de réforme iranien, qui a émergé comme une force avec laquelle il fallait compter à la fin des années 1990 et a cherché à utiliser les garanties constitutionnelles systématiquement méconnues de l'Iran comme moyen de renforcer le pouvoir représentatif. Cette formule promettait de tempérer les excès du système de l'intérieur et, combinée à la force inexorable de l'évolution socioculturelle, certains prévoyaient que cela résoudrait progressivement mais inévitablement la question du hijab.
Malheureusement, cette approche a échoué - pas simplement sur la question du hijab, mais dans tous les domaines. À chaque tournant, la réforme progressive a été émoussée et renversée par la structure post-révolutionnaire du pouvoir. Les victoires réformistes aux urnes ne peuvent pas surmonter les leviers exercés par les autorités non élues qui restent déterminées à préserver le contrôle autoritaire. Après des décennies de débat public, même des améliorations relativement inoffensives, telles que permettre aux femmes d'assister à des matchs de sport dans les stades publics, restent éternellement bloquées par l'opposition cléricale, malgré les preuves du soutien de toute la division factuelle iranienne pour le changement. Les élections et le changement de gradualisme ne peuvent tout simplement pas surmonter les obstacles d'un système où des religieux non élus et des responsables de la sécurité dénoncent ceux qui s'opposent au hijab obligatoire en tant que prostituées. »

Pire encore, les dirigeants iraniens sont devenus aptes à utiliser le débat lui-même à leur avantage, dans un jeu apparemment sans fin de susciter l'espoir de maintenir un minimum de soutien au système au pouvoir. L'élection surprise de 1997 du religieux réformiste Mohammad Khatami a profité des rumeurs selon lesquelles son opposant avait l'intention de mandater l'interprétation la plus conservatrice du hijab, le tchad enveloppant. Et dans la perspective de sa candidature à la réélection l'année dernière, le président Rouhani a publié une photo de lui sur Instagram en randonnée près de Téhéran, posée aux côtés de plusieurs jeunes femmes portant l'interprétation la plus moderne et minimaliste de l'obligation du hijab. C'était une décision de campagne avisée; comme le notait à l'époque Mehrangiz Kar, célèbre avocat des droits de l'homme, le dirigeant suprême aurait pu faire de même s'il avait dû faire face à un vote populaire.
La campagne d'Alinejad et les protestations contre le hijab qui ont émergé dans son sillage reflètent un modèle différent de progrès, celui qui évite l'incrémentalisme pour la confrontation et s'appuie sur des actes individuels de désobéissance civile plutôt que sur des appels collectifs ou une mobilisation coordonnée. Cette approche a une valeur pratique dans un pays où l'activisme organisé exacerbe la vulnérabilité. Comme l'une des filles de la rue de la révolution l'a fait remarquer à un intervieweur: il s'agit d'une sorte de mouvement qui n'a pas besoin d'organiser et de rassembler des personnes et des groupes. C'est l'une des rares manifestations que vous pouvez faire par vous-même. »
Ces actes solitaires sont amplifiés par un ensemble d'outils essentiels: les téléphones intelligents et les médias sociaux. La pénétration des téléphones intelligents a augmenté à un rythme rapide au cours de la dernière décennie. Alors qu'en 2009, lorsque des manifestations massives ont secoué la capitale et plusieurs autres villes, environ 15% des Iraniens avaient accès à Internet, en mars 2018, le pays de 80 millions d'habitants comptait au moins 53 millions d'appareils Internet mobiles, selon le ministère iranien de la télécommunications. Et ce nombre continue de se multiplier, d'environ 1 million de nouveaux appareils par mois au cours de l'année écoulée, 180 millions de cartes SIM sont utilisées aujourd'hui. La connectivité à haut débit est disponible dans toutes les grandes villes, et bien que le gouvernement ait cherché à restreindre l'accès aux applications de messagerie populaires telles que Telegram, ainsi que Twitter, Facebook, YouTube et maintenant probablement Instagram, le tout pendant que le chef suprême et le président du pays utilisent activement ces plates-formes - les Iraniens sont devenus aptes à éluder les filtres officiels.
En conséquence, les images de la rue Girls of Revolution sont rapidement devenues virales, inspirant les autres à suivre l'exemple de Vida Movahed et provoquant un débat intense sur le hijab obligatoire qui a touché jusqu'à la haute direction iranienne. Quel que soit son rôle dans la galvanisation des manifestants du hijab eux-mêmes, le plaidoyer Stealthy Freedom d'Alinejad a fourni une preuve de concept quant à l'efficacité de l'activisme hashtag pour générer de nouvelles lignes de fracture en interrogeant les symboles du pouvoir de l'État. Une photo largement diffusée n'est pas simplement un selfie »lorsqu'elle remet en question les revendications idéologiques d'un contrôle autoritaire, et les vidéos de femmes iraniennes criant le harcèlement qu'elles reçoivent des mollahs et de la police des mœurs sont devenues virales.
Remettre en question le hijab, c'est remettre en cause l'essence de la République islamique…
Et c'est précisément ce qui déconcerte les critiques d'Alinejad: sa campagne frappe au cœur de l'idéologie qui valide le pouvoir arbitraire et inexplicable en Iran. Remettre en question le hijab, c'est remettre en question l'essence de la République islamique, et exprimer ces questions d'une manière qui témoigne de l'impatience face aux assurances éternelles d'une réforme pacifique »confond les récits politiques profondément ancrés de beaucoup, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Iran.
Il n'est pas certain que Alinejad ou la rue Girls of Revolution puissent générer un changement de politique durable. Téhéran dispose d'une énorme capacité répressive qui s'étend bien dans l'espace en ligne. Alors qu'Alinejad a reçu des milliers de vidéos et de photos de femmes contestant le mandat du hijab, celles qui protestent activement restent une infime proportion de la population iranienne. Mais leurs actions représentent une reconnaissance implicite qu'un nouvel ensemble d'outils est nécessaire pour faire avancer le changement en République islamique, qu'au lieu de travailler selon les règles du jeu assiégées, il est temps de contester les leviers du pouvoir et les symboles qui sous-tendent le Revendications de légitimité de la République islamique. Au lieu du gradualisme, il est temps pour au moins un soupçon de confrontation.
Alinejad vit en exil en dehors de l'Iran depuis près d'une décennie, un facteur qui mine généralement l'efficacité et la pertinence de l'activisme politique. L'Iran post-révolutionnaire a une population disproportionnellement jeune et sa politique implique une lutte intense et souvent personnaliste pour l'influence; ces deux facteurs ont tendance à reléguer ceux qui opèrent à distance à un commentaire un peu plus incisif. Dans le cas d'Alinejad, la distance offrait une isolation cruciale pour le plaidoyer sur Internet; étant donné le contrecoup officiel en Iran, il semble inconcevable que My Stealthy Freedom »aurait survécu longtemps si ses serveurs ou son porte-parole étaient restés à l'intérieur du pays.
En ce sens, elle n'est pas seule; une nouvelle génération d'activistes et de dissidents iraniens trouve des mécanismes pour engager des débats et façonner les résultats politiques à l'intérieur du pays via des sites de journalisme comme Iran Wire, Shirzanan et Small Media et des groupes de défense des droits de l'homme tels que le Center for Human Rights in Iran, Justice for L'Iran et bien d'autres.
L'administration Trump a invoqué de manière épisodique la cause des manifestants du hijab iranien, dans le cadre d'une campagne plus large sur les réseaux sociaux qui vise à mettre en évidence les violations des droits de l'homme en Iran. Alors que le message d'Alinejad a été amplifié par ses apparitions à la VOA, la nouvelle génération de militants expatriés iraniens ne nécessite pas une intervention brutale de Washington ou d'autres gouvernements extérieurs.
Pourtant, leurs efforts devraient susciter un débat sur le rôle des gouvernements et d'autres interlocuteurs avec l'Iran autour des questions qu'ils soulèvent, y compris le hijab obligatoire. Sans aucune justification religieuse crédible, la République islamique a effectivement étendu le mandat légal de tenue modeste au-delà de ses propres citoyens, pour inclure toutes les femmes qui visitent l'Iran. Téhéran cherchant à accroître sa visibilité et ses revenus dans le tourisme et les divertissements, cela a parfois provoqué des contrecoups, les agents de bord d'Air France obligeant la compagnie à modifier sa politique et un certain nombre d'athlètes et de joueurs d'échecs refusant de participer à des tournois en Iran. plutôt que de se soumettre aux diktats de la garde-robe de Téhéran.
Pour la plupart, cependant, les fonctionnaires et diplomates étrangers se sont soumis aux diktats de Téhéran pour éviter d'aliéner ou d'embarrasser leurs hôtes. Même une délégation représentant le gouvernement suédois manifestement féministe s'est reportée au protocole local et a porté le foulard lors des négociations commerciales de 2017. Les rares exceptions ont provoqué une réaction des médias officiels iraniens ou simplement une réprimande joyeuse du ministre des Affaires étrangères du pays.

12 octobre 2022

La collapsologie ou la fin du monde

Michel Rosell rassemble une masse de documents et les divise en deux piles. Sur le reste se trouvent les dépenses : une seule feuille. Sur la bonne, une liasse de lettres d'amis et d'amants. "Si la pile de caractères augmente plus vite que la pile de dépenses, vous êtes sur la bonne voie", dit Michel Rosell. "Si c'est l'inverse, vous êtes sur la mauvaise piste. Ce n'est pas très difficile, la révolution que je propose."

Nous sommes assis sur une table en bois, sous un toit fait de rubans de bois tressés, dans la maison de Rosell, dans les Cévennes, un ensemble de montagnes du sud de la France. Rosell a l'air de quelqu'un qui lutte contre une révolution depuis cinquante pour cent ans : cheveux blancs indomptés, poitrine et pieds découverts, bas de survêtement sombre et sale. Un Robinson Crusoé battu par les intempéries, néanmoins vigoureux et impatient de combattre les cannibales - ou les capitalistes - à 73 ans.

Il réside ici, loin de toute route ou autre habitation, depuis les années 1970, peu de temps après être sorti, essoufflé et ensanglanté, de vos révoltes étudiantes de 1968 à Paris. Beaucoup de ses camarades rebelles ont appelé à un retour à un mode de vie plus simple, mais peu l'ont instauré. Il découvre un terrain isolé dans la région la moins densément peuplée de France et y construit une maison bioclimatique, c'est-à-dire une maison à faibles besoins énergétiques et à empreinte écologique légère.

Il a accumulé l'eau de pluie, fait du compostage, recyclé ses eaux usées et chauffé sa maison avec du bois de chauffage et des panneaux solaires. Pas pour lui la fonction salariée, qu'il décrit comme "cinq temps de prostitution suivis de deux temps de réanimation". Il préfère considérer que ce dont il a besoin - sans plus - vient de mère nature. Le jour où je passe à la caisse, il nous fait la démonstration d'un bassin superficiel rempli d'eau potable vert électrique, dans lequel il développe la spiruline, une algue riche en protéines : délicieuse, dit-il, avec de l'huile d'olive et de l'ail. Elle complète un régime alimentaire riche en végétation sauvage : 70 variétés au total, qu'il ramasse dans la forêt.

Rosell vit actuellement seul. Il ne croit pas aux relations et n'a jamais connu d'enfants, déclare-t-il, mais les gens ont approuvé par le biais. Certains sont arrivés par intérêt, et sont repartis ; d'autres ont emménagé. Il a appris à ceux qui étaient fascinés comment vivre de manière aussi personnelle que possible. Les jeunes suffisamment audacieux pour s'aventurer dans son College of Used Combined Ecosystem ont construit des murs en tournesols écrasés et en bouse de vache, des moteurs qui fonctionnaient aux algues et des matelas de roseaux qui transformaient les eaux usées en eau potable. Tout cela était résolument expérimental, et ne fonctionnait pas constamment. Mais son approche, rejetée comme excentrique par ses contemporains, est apparue de plus en plus sensée aux générations craignant que l'humanité n'ait ruiné la terre de manière irrémédiable, puis urgente à la quantité croissante de ses compatriotes qui croient que leur société est au bord de la chute.

L'idée que nous nous dirigeons vers une sorte de situation du tout-manger n'est pas exclusivement française, survivalisme évidemment. Des chercheurs sérieux du monde entier en parlent. Les Américains fortunés achetaient des places dans des bunkers de preuves d'Armageddon bien avant le Covid-19, et les mouvements militants de protestation environnementale et sociale ont déjà pris de l'ampleur partout. A l'intérieur des pays européens, néanmoins, une étude de marché publiée en novembre dernier par le groupe de réflexion français de la Fondation Jean Jaurès a découvert que seule la France bat la France pour le pessimisme concernant le long terme. Soixante-dix pour cent des Italiens et 65 % des Français se sont prononcés en faveur de l'affirmation selon laquelle "la civilisation telle que vous la connaissez peut s'effondrer dans les années à venir" ; 56 % des Britanniques ont évoqué cette vision apocalyptique - un peu avant les Américains, à 52 % - tandis que les Allemands sont arrivés en finale avec un sanguin 39 %. En 2015, deux Français, Pablo Servigne et Raphaël Stevens, qui se décrivent comme des experts indépendants, ont coécrit un essai intitulé Comment tout peut tomber, dans lequel ils ont introduit le terme "collapsologie". Au cours d'un long entretien que Servigne a accordé à Philosophie magazine cette saison, il a expliqué qu'au début, leur néologisme n'était qu'une plaisanterie. Mais le concept a dû toucher une corde sensible, car en quelques années, il s'est retrouvé à la tête du mouvement. Cet été, le terme collapsologie est entré dans le thésaurus français le plus populaire, Le Petit Robert. "Nous avons créé une bête", a déclaré Servigne à Philosophie.

 

6 septembre 2022

Les jeux dangereux de l'Arabie

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman travaille dur pour consolider le pouvoir et faire de son pays le seul hégémon du Moyen-Orient. Mais ses efforts - qui incluent une tentative de déclencher une guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban - ressemblent de plus en plus au travail d'un joueur immature.
Une série de développements politiques étonnants, originaires d'Arabie saoudite, a secoué un Moyen-Orient déjà instable. Une nouvelle grande guerre est-elle en vue?
L'ambitieux prince héritier de 32 ans d'Arabie saoudite, Mohammed bin Salman (largement connu sous ses initiales, MBS), qui supervise une transformation historique (et déstabilisatrice) de l'économie du Royaume, a ordonné l'arrestation de bon nombre des plus puissants du pays. princes et fonctionnaires. Cette décision, conçue comme une campagne anti-corruption, est une tentative effrontée de consolider le pouvoir.
Mais les ambitions de MBS s'étendent bien au-delà des frontières de son pays. Le même jour, le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé sa démission lors d'une émission télévisée en direct de Riyad, accusant l'Iran de causer des ravages et du chaos »à cause de son ingérence dans d'autres pays.
Même si nous rejetons la nouvelle selon laquelle cette même famille royale dirigeante dirigée par le roi Salman a prévu de construire des centaines de mosquées au Bangladesh pour un milliard de dollars (nié plus tard en Arabie Saoudite), d'autres milliards affluent toujours pour la même cause dans le monde, et le Le royaume n'a jamais eu de pression interne contraignante pour soutenir l'opposition jihadiste syrienne, ils l'ont fait pour des raisons idéologiques pures et dès le début lorsque des militants de l'opposition ont reçu l'ordre de se mêler aux premiers manifestants syriens et de tirer de se cacher sur la police du gouvernement syrien.
la nature même de leur haine disproportionnée et de l'escalade des hostilités contre les musulmans chiites et l'Iran est anihiliste par défaut,
Et qu'en est-il de la Tunisie? est-il prédateur comme l'Iran? Pourquoi les Saoudiens détestent-ils tellement la nouvelle Tunisie qu'ils font pression à Washington et en Europe pour que sa crise économique ne soit pas financée? Parce qu'il est laïque et surtout parce qu'il représente une feuille de route arabe pour une transition réussie vers la démocratie.

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